| Background | |
| La Tunisie vit actuellement un processus  de réforme qui offre des opportunités réelles de consolider les acquis  en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, institutionnaliser  l’approche genre, construire une culture démocratique et renforcer  l’engagement civique de la population et en particulier des jeunes et  des femmes. Les jeunes tunisiens qui représentent 30% de la population  ont en effet massivement fait entendre leur voix de citoyens et  contribué pour une grande part aux changements qui ont bouleversé la  scène politique tunisienne. Leur participation effective au processus de  transition, et l’exercice de leurs droits civiques et politiques,  constituent le socle sur lequel la nouvelle Tunisie sera construite.  La  Révolution a touché la société civile tunisienne au plus profond et  déclenché un processus de transformation irréversible. Déjà, de  nouvelles associations voient le jour[1][1][1],  certaines venant d’un désir sincère de contribuer à la transformation  de la société, d’autres peut-être plus opportunistes. Enfin, d’autres  associations probablement amenées à disparaître car leur existence, à la  fois institutionnelle et financière, était trop liée à l’ancien pouvoir  en place et elles se trouvent aujourd’hui discréditées sur le terrain.  Il existerait ainsi au jour d’aujourd’hui environ 9700 organisations  enregistrées[2][2][2]  comme associations (selon la définition de la loi tunisienne en  vigueur, mais n’incluant pas les organisations informelles à base  communautaire). A l’heure où l’on parle de transition démocratique, il  est donc important de mieux cerner les principaux acteurs sociaux en  mesure d’accompagner cette transition, non seulement au niveau national  mais aussi dans les régions présentant des déficits certains en  développement humain, et de leur donner les capacités de mobiliser et  renforcer l’engagement civique. Cette identification doit s’accompagner  d’une évaluation sincère et constructive de leurs capacités  organisationnelles et de l’impact de leurs actions afin de pouvoir  prendre en compte leurs besoins en développement des capacités. [1][1],  certaines venant d’un désir sincère de contribuer à la transformation de  la société, d’autres peut-être plus opportunistes. Enfin, d’autres  associations probablement amenées à disparaître car leur existence, à la  fois institutionnelle et financière, était trop liée à l’ancien pouvoir  en place et elles se trouvent aujourd’hui discréditées sur le terrain.  Il existerait ainsi au jour d’aujourd’hui environ 9700 organisations  enregistrées[2][2] comme associations (selon la définition de la loi  tunisienne en vigueur, mais n’incluant pas les organisations informelles  à base communautaire). A l’heure où l’on parle de transition  démocratique, il est donc important de mieux cerner les principaux  acteurs sociaux en mesure d’accompagner cette transition, non seulement  au niveau national mais aussi dans les régions présentant des déficits  certains en développement humain, et de leur donner les capacités de  mobiliser et renforcer l’engagement civique. Cette identification doit  s’accompagner d’une évaluation sincère et constructive de leurs  capacités organisationnelles et de l’impact de leurs actions afin de  pouvoir prendre en compte leurs besoins en développement des capacités.  L’environnement  même dans lequel évolue la société civile tunisienne au jour  d’aujourd’hui est en profond changement, que ce soit du point de vue  juridique (révision de la loi sur les associations), institutionnel  (dissolution de la police politique et changement complet de paradigme  dans la relation entre l’Etat et la société civile), culturel (ouverture  démocratique de la population) mais aussi financier. Ainsi, les deniers  de l’état qui étaient auparavant distribués généreusement à des fins  clientélistes à une large gamme d’associations, vont probablement être  maintenant alloués avec plus de parcimonie et de distinction alors que  les fonds de bailleurs vont être – pour un temps – disponibles pour une  large gamme d’associations. La structuration de la société civile et son  institutionnalisation, en réseaux, mouvements et alliances, est aussi  une nécessité grandissante pour faire émerger une « voix » plus forte,  faciliter l’échange d’information et le renforcement de capacités. Le  mouvement des jeunes, par exemple, qui a été sur la ligne de front des  la Révolution est peu institutionnalisé. Cependant, pour pouvoir  continuer son œuvre de transformation de la société tunisienne, il doit  mûrir pour devenir un acteur plus « responsable » pour la construction  d’une Tunisie démocratique. Il est donc important de mieux cerner les  diverses dynamiques traversant la société civile, les défis auxquels  elle doit faire face pour redéfinir sa raison d’être, son mode de  fonctionnement, assurer sa pérennité, accroître sa capacité à influencer  les attitudes et le débat public, tout en préservant son indépendance  chèrement acquise.  C’est dans ce cadre que le  PNUD propose de réaliser un état des lieux du secteur associatif  tunisien, et en particulier des acteurs qui interviennent dans les  domaines de l’éducation à la citoyenneté des jeunes et des femmes, à fin  de promouvoir leur engagement civique et ce au niveau national,  régional et local. Cet état des lieux restera au niveau qualitatif et  complètera un travail de diagnostic des capacités sur une soixantaine  d’associations qui sera réalisé sous la direction d’autres agences des  Nations Unies, notamment UNFPA. Il devra également prendre en  considération le travail déjà engagé par le PNUD avec certaines  Organisations de la Société Civile dans le cadre d’autres projets. Le  PNUD s’engage à fournir les éléments d’information nécessaires à cet  effet.  L’état des lieux devra également se  baser sur le travail entrepris par le Centre IFEDA pour regrouper et  mettre à jour la base de données des associations créées après le 14  janvier 2011.  Cet état des lieux servira  d’étape préliminaire et de base à un processus d’évaluation  participative plus poussé du tissu associatif tunisien travaillant pour  une citoyenneté active, basé sur le modèle de l’Index de la société  civile conçu par l’organisation CIVICUS. | |
| Duties and Responsibilities | |
|  Objectif et résultats attendus: Le  but final de cet état des lieux est une meilleure compréhension des  capacités de la société civile tunisienne à contribuer à la diffusion  d’une culture démocratique concourant à un engagement civique  responsable, en particulier des jeunes et des femmes.  Les résultats attendus sont: 
 Pour la réalisation technique de  cet état des lieux, le PNUD recrutera les services d’un(e) consultante  internationale spécialiste de la société civile tunisienne.  
  Approche:  L’état  des lieux de la société civile portera sur les entités légalement  constituées (associations, ONG de développement, organisation  communautaires) avant et après le 14 janvier 2011, mais aussi sur les  mouvements et réseaux sociaux informels qui fournissent aujourd’hui en  Tunisie une opportunité inestimable de disséminer information et  messages d’éducation civique mais aussi de mobilisation pour  l’engagement civique.  L’étude ne portera pas  sur les partis politiques ou les syndicats professionnels. La priorité  sera donnée aux associations et initiatives travaillant en faveur des  femmes et des jeunes ; on pourra inclure aussi d’autres associations  qui, de par leur rayonnement dans la société et leur capacité de mise en  œuvre, peuvent aussi toucher un large segment de la population cible du  projet.  D’un point de vue géographique,  l’état des lieux se portera obligatoirement au niveau national, régional  et local mais conservera un point de vue général et n’inclura pas un  recensement exhaustif et quantitatif des associations concernées. Le/la  consultant(e) devra, à cet effet, prévoir d’interagir directement avec  les associations oeuvrant en dehors du Grand Tunis. L’état des lieux sera adressé selon les étapes suivantes:  
 
 Le/la consultant(e) international(e) devra en particulier réaliser les activités suivantes: 
 Livrables 
 Conditions de contrat Le/la consultant(e) international(e) sera rémunéré selon l’échéancier suivant: 
 Délais attendus Le  PNUD souhaite disposer rapidement des résultats de cet Etat des lieux  et entamer sur cette base d’autres activités du projet. Le Rapport final  devra donc être soumis à la validation du Comité de Pilotage au plus  tard le 20 janvier 2012. | |
| Competencies | |
| 
 | |
| Required Skills and Experience | |
| Documentation requise pour soumettre une candidature: Les consultants intéressés par cet appel à candidature, devront soumettre au bureau du PNUD: 
 Critères de sélection : Les offres reçues seront jugées, entre autres, sur les critères suivants: 
 | 
Followers
CONSULTANT INTERNATIONAL « ETAT DES LIEUX DE LA SOCIÉTÉ CIVILE TUNISIENNE DANS LE SECTEUR DE LA PROMOTION D’UNE CITOYENNETÉ ACTIVE »
          Categories 
Jobs in Tunisia

 
